Carnaval de Nice 2012 “Roi du Sport”.Carnaval de Nice 2012 “Roi du Sport”.
Les défilés carnavalesques, se composent de 20 chars qui racontent l’histoire du “Roi du Sport”.
Dans un écrin unique, la Promenade des Anglais, les élégantes batailles de
fleurs sont une composante du Carnaval . Sur des chars décorés des plus belles
compositions florales, des personnages vétus de costumes extravagants
lancent au public mimosas, gerberas, lys…
Le thème de 2012 est « Roi du
Sport », un écho à l'actualité olympique
Londres 2012 comme à la dynamique sportive de Nice, de la
France ou plus largement de la planète. Un thème donc très universel et
fédérateur qui est, au cœur des cortèges, un hommage à toutes les
compétitions de la prochaine année.
Le Corso se compose de 20
chars conçus selon le thème et un certain nombre d’éléments d’animation,
dont 30 en carton-pâte ; il devient un défilé aux couleurs éclatantes
auquel se mêlent les arts de rue et groupes musicaux venus du monde
entier.
Les chars 2012 sont particulièrement volumineux, fournis
et mécanisés; de 8 à 20 m de haut et débordant souvent des plateformes
en largeur comme en longueur.
Carnaval de Nice 2012
La tradition du carnaval nous
ramène au Moyen-Âge. L’étymologie du mot « carnaval » la plus
communément retenue est « carne levare », « enlève la chair ».
À
cette époque, les Niçois, avant de jeûner pendant 40 jours, selon la
tradition catholique du Carême, profitaient d’une cuisine riche et
copieuse. Cette période festive était accompagnée d’une série
d'animations : bals, mascarades, danses, farandoles, feux de joie,
exhibitions diverses. Il était alors de mise de se moquer de tout et de
tous aux dépens de chacun, caché derrière des masques, protégé par des
déguisements et ce, jusqu’au Mardi-Gras.
La première
mention retrouvée de ces réjouissances remonte à 1294, lorsque
Charlesd’Anjou, Comte de Provence, signale avoir passé à Nice « les
jours joyeux de Carnaval ». En 1830, un 1er cortège fut organisé en
l’honneur de Charles-Felix et de Marie-Christine, souverains du Royaume
de Piémont Sardaigne. La trentaine d’équipages défilant pour le roi et
la reine annonçaient le futur déroulement du Carnaval.
Jusqu’en
1872, la fête battit son plein, dans les rues de Nice, au gré des
inspirations de chacun : la foule déguisée se bombardait de confetti de
plâtre, de farine, d’oeufs.
En 1873, le Niçois Andriot Saëtone
prit l’initiative de fonder le « Comité des Fêtes » qui, sous le
patronage de la municipalité, fut chargé d’organiser et donner de
l’ampleur aux festivités. Des cortèges de chars, des tribunes payantes,
une mise en scène structurée... firent leur apparition.
Ainsi,
le 23 février 1873, Carnaval 1er entre dans la ville. Le Carnaval
moderne était né, auquel Alexis Mossa et son fils Gustav Adolf
apportèrent, jusqu’en 1971, un étonnant particularisme, actualité,
grotesque et fabuleux, réalisant les maquettes des chars les plus
spectaculaires qui aient défilé à Nice.
Le 14 février
1882, Sa Majesté «Triboulet » fit une entrée triomphale dans la cité :
le modeste pantin de paille et de chiffons, jusque-là spectateur
immobile sur la place de la Préfecture, participait pour la première
fois au cortège, trônant sur le « Char royal»
identique
à celui d’aujourd’hui. Les cortèges se déroulaient au coeur de la ville
selon une dizaine de parcours différents et sitôt les animations
terminées, la fête se prolongeait dans les quartiers ; de petits chars
créés pour l’occasion devenaient les symboles des festivités plus
localisées encore.
Les premières et secondes guerres
mondiales ont empêché Carnaval de régner durant plusieurs années. En
1991, Carnaval devait être « Roi des Fous », mais la Guerre du Golfe
l’oblige à renoncer également…